L'auteur John C Hines faisait remarquer sur son blog que des licences comme les Royaumes Oubliés ou Dragonlance détournent une partie du lectorat qui pourrait lire des romans originaux comme ceux de monsieur Hines. Et il a raison. Sans ces licences il y aurait plus de textes dans certains sous genre. Si la sword and sorcery a vivoté c'est bien parce depuis la fin des années 80 les licences Donjon & Dragons ont quasiment monopolisé le marché. De même publier du space opera à l'ancienne ou de la science fantasy spatiale s'avère impossible tant la licence Star Wars est devenu un véritable monolithe monopolisant ces domaines.
Mais à coté de ça certains éditeurs ont allumé des contre feu. On peut par exemple penser que le développement du space opera militaire était un moyen de contrer la licence Star Trek. Le développement de la paranormal romance a permis au public de licences comme Buffy et Charmed de passer à autre chose. Peut être que ces licences n'étaient pas aussi bétonnées que celles citées précédemment et n'avaient pas été conçue comme un rouleau compresseur marketing.
N'empêche que sans les romans à licences plus d'oeuvres originales seraient publiées. Plus de nouveaux auteurs pourraient apparaître. La SF et la fantasy populaire auraient une existence ailleurs que dans les licences commerciales ou dans une poignée de best sellers. Mais elles seraient enrichis par une masse importante d'oeuvre de mid list encourageant le lecteur à la découverte. Oui les oeuvres à licence volent la place de romans originaux.
vendredi 29 août 2008
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