Pour beaucoup Star Wars n'est qu'une résurgence du space opera de l'âge d'or. Mais ce n'est pas que cela. L'influence de Michael Moorcock se fait sentir dans le chef d'oeuvre de Lucas. Le réalisateur a en effet transposé le mythe du champion éternel propre à Moorcock dans un univers de space opera. Anakin Skywalker doit en effet être celui qui ramène l'équilibre dans la force. Et son parcours n'est pas rappeler celui d'un certain Elric. Comme le héros de Moorcock, Anakin se sert d'une puissance qu'il ne contrôle pas et qui finit par le contrôler. Mais à la fin il lui restera encore assez de lucidité pour redevenir lui même et prendre la décision qui finira par sauver le monde.
Mais ce n'est pas le seul emprunt à Moorcock fait par Lucas. La loi et le chaos sont bien présent. En effet Lucas nous présente un univers qui penche dangereusement du coté de la loi, qui devient de plus en plus ordonné jusqu'à sombrer dans le totalitarisme de l'empire. Mais celui ci est déjà en germe dans la république même avant l'arrivée de Palpatine. Là aussi il y a un équilibre à trouver pour sortir des excès de la loi sans sombrer dans le chaos. Et c'est le rôle qui finit par échoir à l'alliance rebelle.
La plupart des fans de l'oeuvre de Lucas sont passés à coté de cette dimension de l'oeuvre et n'y ont vu qu'une oeuvre manichéenne. Et c'est dommage. Lucas est vraiment un homme de son temps et il est clair qu'inconsciemment la lecture de Moorcock l'a marqué. Et que cette dimension est présente dans l'oeuvre.
mardi 19 août 2008
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