mardi 12 décembre 2017

Pulpy vs Puppies, nouvel épisode

On fait un résumé de la situation.
Un membre des puppies lance sa propre revue de SF pulp parce qu'il est très déçu des choix des Puppies pour le Hugo. Il publie certes des auteurs conservateurs mais l'on peut voir au sommaire de Cirsova magazine des auteurs progressistes ( le moorcockien anglais Adrian Cole ou le new pulpster Edward Erdelac par exemple).
Les progressistes lancent leur propre magazine pulp, Broadsword and Blasters et dans le même temps un autre magazine aux rédacteurs en chef moins marqués politiquement se lance, StoryHack.
Et évidemment l'ignoble Vox Day, tout opportuniste qu'il est, décide de récupérer le mouvement et de le baptiser Pulp Revolution. Même s'il dit vouloir accueillir tous les auteurs bien au delà du mouvement des Puppies, il est clair que le centre de gravité de Pulp Revolution c'est sa propre maison d'édition, Castalia House.
Il est clair qu'il n'a pas entendu parler du revival pulp qui existe de puis près de dix ans autour d'éditeurs estampillés new pulp comme Airship 27, Pro Se ou Pulpworks. Il n'a pas entendu parler aussi du retour de la sword and sorcery avec Heroic Fantasy Quarterly ou Sword and Sorcery Magazine. En bon opportuniste il réinvente la roue et ne s'est pas rendu compte que le pulp est revenu. Certes les éditeurs de SF n'ont pas pris le train en marche (les gens du mouvement new pulp d'ailleurs le regrettent) mais il y a des auteurs et des zines qui sont ouverts à des récits pulps. Donc le but de Vox Day est bien de faire croire que seule la SF conservatrice est pulp ce qui est ridicule.

dimanche 3 décembre 2017

Un magazine ?

Les états généraux nous poussent à réfléchir à des pistes (peut être pas toujours réalistes mais il faut bien partir de quelque part).
Je me demandais si ce qu'il manquait à nos littératures ce n'est pas un magazine de kiosque. Un magazine, format magazine classique et dans lequel on trouverait des nouvelles, mais aussi un peu d'actu et de critiques. Pour que ça marche il faut que le magazine en question ratisse large et soit un pont entre plusieurs publics. Un magazine qui serait plutôt pulp dans son contenu et qui pourrait s'adresser à un public aussi bien d'amateur éclairé que de rôlistes ou de gamers.
Ça vaudrait le coup de faire une étude pour voir quel projet pourrait être viable ? Quel contenu pour ratisser suffisamment large ?