vendredi 7 mars 2014

Arcanepunk

L'arcanepunk est il la prochaine hype des genre de l'imaginaire. Les mélanges SF / fantasy ne sont pas nouveaux loin de là. Mais les univers ou la magie et la technologie se complètent n'avaient guère la faveur des éditeurs ces dernières années.
Max Gladstone a ouvert la voie avec ses romans se déroulant dans un monde secondaire vingtième siècle où la magie et la technologie sont mises au service de grandes entreprises multinationales. Dans un autre ordre d'idée, le premier roman de Zachary Jernigan, No Return, défini par son auteur comme un "Maîtres de l'univers pour adultes" entre également dans ce type de littérature.
Et voilà qu'au début de l'année 2014, Tor publie deux romans, de Will Elliott et de David Eddison qui présentent également des univers mêlant technologie avancée et magie. Et maintenant Daw annonce pour l'automne un roman de Joshua Palmatier se déroulant dans un monde secondaire fin vingtième / début 21 éme siècle. Bref on est en droit de se demander si ça va continuer.
D'autant plus que ce type d'univers avait été popularisé par les RPG japonais qui présente souvent des univers où magie et technologie coexistent. Et vu la popularité de Final Fantasy entre autre on était réellement en droit d'attendre ce genre d'oeuvres.
Pas grand chose en vue du coté des francophones si ce n'est le roman feuilleton numérique de la talentueuse Cécile Duquesne, Les Foulards Rouges. Mais bon on est pas non plus à l'abri de nombreuses bonnes surprises.
Reste à savoir si cela va entraîner une hype comparable à celle de la bit lit.

jeudi 6 mars 2014

Grille de lecture

Il y a encore des lecteurs qui décodent la Sf et la fantasy avec les outils classiques d'analyse littéraire. Répétons le, ces outils ne reflètent pas la spécificité des genres de l'imaginaire (et même des littératures populaires en général). Dans l'imaginaire il y a tout d'abord la qualité des idées, des images et de l'univers qui semblent les points primordiaux. Ensuite il y a la narration comme dans toutes littératures populaires. Le style s'il a son mot à dire sera moins important. Un auteur populaire lui raconte des histoires et c'est ce qui est important pour lui. Donc même s'il y a des répétitions de tics verbaux par exemple, on ne saurait lui en faire grief ( après tout Dumas ou Féval n'échappaient à ce genre de défaut). Bref on ne saurait être plus royaliste que le roi.