lundi 29 septembre 2008

Le temps des vaches maigres

Lorsque l'on regarde les nominés des différents prix on est surpris par deux choses :
- La présence d'ouvrages de littérature générale au palmarès du du Rosny et du GPI (respectivement Elise Fontenaille et G. Olivier Chateaureynau)
- L'absence de certains éditeurs; Pour la SF le Belial, Eons, Rivière Blanche n'ont aucun titres nominés cette année que ce soit au GPI ou au Rosny. Quant à la fantasy pour le prix Merlin de petit éditeurs comme Mille Saisons et l'Olibrius Celeste ne figure pas parmi la sélection des nominés mais c'est plus surprenant il n'y a aucun titres de Mnémos cette année.(d'ailleurs pour le Merlin cette année on a été obligé d'aller chercher un titre en jeunesse et un titre publié à compte d'auteur).
On peut aussi remarquer que les années précédente un éditeur comme Nestiveqnen était omniprésent. Or depuis sa mise en stand by on ne peut que regretter l'absence d'éditeurs spécialisés dans la publication de romans francophones de qualité. Il est même possible que Nesti publiait 50% de la production française en fantasy. C'est pour ça aussi qu'aucun des titres de Riviere Blanche ou de Eons ne soient nominés alors qu'ils publient l'essentiel de la production francophone en SF. Il fut un temps où l'on hésitait pas à mettre des romans du Fleuve dans les palmarès. Deviendrait on plus légitimiste ? Et serait - on plus regardant sur la littérarité des oeuvres ?
Il est clair que l'on peut regretter que les éditeurs qui ont de gros moyens ne fassent pas plus et notamment Bragelonne qui a les moyens d'investir et d'essayer de lancer un ou deux nouveaux talent tous les ans. L'Atalante se contente aussi de faire fructifier une écurie d'auteur. Faudrait - il qu'il y ait un prix du premier roman pour le Rosny et le Merlin pour que l'on se bouge enfin les fesses ?

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