Aujourd'hui aux USA existe dans la small press un mouvement dit neo-pulp qui tend à ressusciter l'esprit des pulp magazines. En SF des webzines comme Raygun Revival ou Space Westerns représentent ce mouvement et publient pour le premier du space opera à l'ancienne et pour le deuxième du western spatial. En France les éditions Rivière Blanche essaient de faire revivre l'esprit qui animait une collection comme Fleuve Noir Anticipation.
La nostalgie est à la mode. Mais curieusement c'est en aucun cas du "c'était mieux avant". Tout simplement parce que la SF populaire ne peut s'écrire comme elle s'écrivait dans les années 30 ou 50. La technologie a progressé et surtout la SF a entassé de nombreux tropes depuis. Un auteur qui écrit du space opera à l'ancienne ne peut, aujourd'hui qu'y amener des éléments venus de nouveaux horizons. Il faut se souvenir que Georges Lucas lorsqu'il a créé Star Wars s'inpirait de l'oeuvre d'Edmond Hamilton mais il apportait au space opera à l'ancienne des éléments nouveaux : l'inspiration du film de sabre chambara, le taoisme, le mythe du champion eternel moorcockien, le modèle campbellien et pas mal d'autres éléments. Ce qui fait que Star Wars ne surfe pas sur la nostalgie brute mais en part pour mieux la transformer. C'est à ça que s'emploie ces auteurs "nostalgique" aujourd'hui. Il s'agit en quelque sorte d'un retour aux sources d'où ne pourront que sortir des choses positives. D'autant plus que c'est ce genre de SF qio est capable de toucher un large public.
mardi 16 septembre 2008
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