1
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je
vais essayer même si je trouve toujours cet exercice d’une extrême
difficulté. Je suis né dans les années 70 près de Paris, mais je
grandis dans les environs de Nice, à Cagnes-sur-Mer pour être
précis. Fuyant le brouhaha de la Riviera je me réfugie en Norvège
dès 2005 date à laquelle j’ai commencé à écrire d’une
manière un peu plus sérieuse, je rêve ou cela nous amène à ta
seconde question ?
2 Comment es-tu venu à l’écriture ?
C’est
une question que je me pose souvent, mais à vrai dire je crois que
j’ai toujours écrit. Petit garçon, j’élaborais déjà des
histoires plus ou moins complexes pour mes Playmobil et autres
Big-Jim, les quarantenaires apprécieront sans doute les références.
À l’adolescence c’est l’appel du jeu de rôle qui a alimenté
mes nuits blanches dans la rédaction de scénarii plus ou moins
fouillés et puis, à force de coucher des mots sur du papier j’ai
eu envie d’écrire une histoire complète avec un vrai début, un
développement et une chute et depuis j’essaye d’améliorer ma
technique d’écriture, de peaufiner les ambiances, d’accepter les
critiques afin d’avancer dans ma quête d’auteur « débutant »
3
Peux tu nous parler de l’Emprise du Lwa, ton premier roman paru
récemment chez Le Petit Caveau ?
Tout
d’abord, je tiens à remercier les Éditions du petit caveau pour
leur confiance et leur professionnalisme. Sans eux, jamais ce projet
n’aurait pu voir le jour. En ce qui concerne les protagonistes mis
en scène dans "L’emprise du Lwa", ils sont nés dans une
nouvelle destinée à une anthologie sur Jack l’Éventreur. Si
l’anthologie n’a malheureusement jamais vu le jour, je me suis
tellement amusé avec Sir Thomas et son compère Mortimer que j’ai
décidé de développer ces deux personnages dans un ouvrage ou leurs
personnalités pourraient s’épanouir. Les deux gentilshommes
évoluent dans une société secrète chargée de réguler les
interactions entre les princes démoniaques de Pandémonium et
l’humanité. Dans un cadre précieux, nos deux héros louvoient
dans les hautes sphères du gratin parisien. Là entre deux
mondanités, ils attirent l’attention d’un Lwa. Le récit nous
entraine alors dans un dangereux jeu de cache-cache où les deux
gentilshommes perdront leur statut de « chasseur » pour
se retrouver dans la peau du gibier. Entrainés malgré eux dans les
profondes racines de la religion vaudou, ils devront faire face à la
cruauté du Lwa. Il m’est toujours très difficile de parler d’un
roman sans en dévoiler toute l’intrigue, il te faudra donc lire le
roman pour en savoir plus.
4
Quels sont tes autres projets littéraires ?
Beaucoup
de projets et pas assez de temps. Je termine actuellement un roman
qui mêle étroitement érotisme et horreur. Les deux genres peuvent
bien entendu choquer, mais je suis plutôt satisfait du premier jet.
J’ai bien entendu dans mes cartons une nouvelle aventure pour nos
deux compères. J’aimerai notamment y développer tous les aspects
de cette « Loge » où ils évoluent tout en décrivant le
Bergen des années 1890. Quelque chose me dit que les grands anciens
devraient être de la partie, mais pour l’instant je n’en dis pas
plus. Je te remercie une nouvelle fois de m’accorder cette
interview et j’espère pouvoir rapidement donner vie aux nouvelles
aventures de Sir
Thomas Bartholomew Lawrence et du Major
William Eliasus Mortimer
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire