Les éditeurs en parlent. Les littératures de l'imaginaire se vendent mal. Et d'aucun de blâmer la surproduction. Mais en fait il faudrait parler plutôt de sous consommation.
Et ce pour une bonne raison l'imaginaire est absent d'une bonne partie du territoire français. Les zones rurales et les petites villes arrivent en tête. Dans bonne nombre de petites villes la situation s'est même dégradée. En effet au début des années 90, on trouvait dans les maisons de la presse des collections de poche (Fleuve Noir Anticipation, J'ai Lu SF, Pocket SF). Aujourd'hui les maisons de la presse de ces territoires ont abandonné le poche.
Mais je sais que bon nombre de villes moyennes ne sont pas non plus dans des situations enviables. Dans certaines il n'y a bien souvent que des librairies de deuxième niveau bien plus intéressée par la blanche que par les littératures de genre. Et l'imaginaire quand il existe est plus souvent à chercher dans les Espaces Culturels Leclerc avec une offre réduite d'où les petits éditeurs seront souvent absents.
Il nous faut trouver des solutions reconquérir ou conquérir ces territoires.
vendredi 30 septembre 2016
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