Qu'en est il en France ? Et bien on ne peut pas dire que la situation soit la même. Nous avons des auteurs comme Karim Beroukka, Corinne Guiteau ou encore Nabil Ouali. Mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'ils représentent une partie émergée d'un iceberg. Par exemple j'ai découvert il y a un peu plus d'un an Kwame Maherpa, un auteur français d'origine africaine qui écrit une excellente sword and sorcery influencée par les légendes d'Afriques occidentales. Des webzines comme Outremonde ou Mots et Légendes ont publié à l'occasion des auteurs issus de différentes minorités. Dans l'édition professionnelle, il n'y a pas de racisme seulement de la frilosité qui se ressent jusque dans les traductions. Si l'on a pas traduit Saladin Ahmed, c'est peut être parce que l'on a peut peur qu'un auteur musulman ne se vende pas assez. On a été assez frileux avec Nnedi Okorafor. On a traduit seulement la première trilogie de N.K Jemisin. L'on peut saluer la démarche des Editions de l'Instant qui pour leur lancement vont publier un roman Sofia Samatar et un recueil de Nnedi Okorafor. Il est bon que des gens brise la frontière invisible et ose. Parce que les textes sont de qualité tout simplement.
samedi 5 mars 2016
Imaginaire et minorités
Aujourd'hui aux USA et à une moindre mesure en Grande Bretagne, les minorités sont de plus en plus présentes dans les littératures de l'imaginaire. Cela a permis d'accroitre l'audience de ces littératures à un public qui ne s'y intéressait pas. Et en même temps les auteurs issus des minorités ont acquis une large audience et ont été plébiscité pour la qualité de leurs œuvres.
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