dimanche 13 mars 2016

L'écrit face à l'écran

Quelqu'un faisait remarquer sur le forum Elbakin que les séries TV aujourd'hui sont de plus en plus, des adaptations, des remake et peu de créations originales. Peut être que les créations originales sont ailleurs et que l'écriture sérielle se décline de manière plus littéraire. C'est ainsi que l'entreprise Serial Box propose des séries littéraires avec des épisodes à acheter sur leur site internet. Ces séries sont gérées comme des séries télé avec l'un des auteurs qui travaillent comme un showruner. Dans un ordre d'idée un peu différent Ed Greenwood a lancé une maison d'édition dédiée à la création d'univers partagés originaux. Et le mouvement new pulp a accouché de plusieurs anthologie consacrée à des héros récurent.
Il faut se souvenir qu'en Allemagne les séries à fascicules existent depuis très longtemps et les plus populaires d'entre elles se maintiennent en vie depuis les années 60.
En France on a vu il y a peu la création de série littéraire chez des éditeurs numériques comme Numérik Livres et surtout Walrus. Bragelonne s'est engouffrée dans la brèche dans sa collection Snark.
Et quand l'écrit et l'image se rejoignent. Il y a longtemps que dans la bande dessinée française ll existe des séries construite à la manière des séries TV. Et l'on ne parlera pas des comics indépendants américains puisqu'ils ont pas mal influencé l'écriture télévisuelle depuis les années 90.

Bref l'écrit est - il en train de triompher de l'image ? Et surtout quand la production télévisuelle voit sa diversité diminuer la créativité s'exprime dans d'autres média.

1 commentaire:

Alias a dit…

Dans les éditeurs à fascicules, en France, il faut aussi signaler Le Carnoplaste.