samedi 1 juillet 2017

Nouveau Monde n°11

Ce nouveau numéro de Nouveau Monde propose des textes très inégaux. Certains vite lus, vites oubliés (Thierry Fernandez ou Stéphanie Cordier) mais également des grands moments de lecture. Et au sommaire un auteur se taille la part du lion : Dominique Chapron. Fortement influencé par Jean Pierre Andrevon ( depuis quelques temps l'influence andrevonienne n'en plus de faire émerger de bons auteurs). Aussi à l'aise dans le fantastique moderne, la SF ou la fantasy. Un auteur prometteur dont à coup sûr on reparlera ( je crois qu'il est aussi au sommaire d'une des anthologies de Yann Quero chez Arkuiris).
On retrouve Donald Ghautier, un habitué du zine, qui nous donne trois textes. Si son incursion dans le fantastique est anecdotique, il nous livre deux petits bijoux de hard science très abordables. Cet auteur est véritablement l'équivalent francophone d'un Stephen Baxter.
Le texte d'ouverture signé Mélusine Chouraki nous présente un univers bien inspirant mais malheureusement il est plombé par une chute qui semble montrer que l'autoresse ne savait pas vraiment où elle allait. Ce texte est à la fois une promesse, celle d'une excellente plume capable du meilleur, mais aussi une déception.
Laurent Pendarias nous livre un texte aux accents bien modernes, qui nous montre de manière métaphorique les deux faces de la mondialisation qui n'est que ce qu'en font les êtres humains.
Catherine Loiseau rend hommage à la Compagnie Noire avec sa Compagnie du Lion Blanc.
Eloïse de Valsombre nous livre un texte sur les ravages de la cupidité avec en prime un monde de fantasy que nous avons fortement envie de revoir.
Auriane Sonfils et Anne Goulard chacune à leur manière nous livrent des textes assez décalés.
L'autre révélation du webzine c'est Axel Bernard qui lui nous entraîne dans un train qui parcours le Sahara d'une Afrique Steampunk. C'est beau, c'est à la fois onirique et réaliste.
Les autres textes sont plus anecdotiques à mon goût, la plupart reposant sur une chute que l'on sent venir bien avant la fin.
Un numéro qui s'il n'est pas le meilleur du webzine fait passer un bon moment.

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