Ben oui, les littératures de l'imaginaire c'est aussi un jargon avec une multitudes de sous genres, de thèmes, d'objets. Et le genre a son vocabulaire. Et c'est pour ça qu'il est difficile de s'y retrouver pour le néophyte.
Trop de choses, trop de mots inconnus et une difficulté à tracer son chemin. Pour s'investir dans l'imaginaire il faut avoir les codes et pour avoir les codes il faut prendre le temps de les découvrir. C'est peut être pour ça que c'est bien de découvrir la SF ou la fantasy à l'adolescence parce que l'on a du temps à y consacrer. Du temps et aussi un effort.
Pour s'orienter dans la jungle des sous genres, il faut faire preuve de volonté. Et c'est peut être là qu'est la raison du rejet. À cause de ces codes le genre est perçu trop difficile par des gens qui ne veulent pas s'y investir à fond. Alors que beaucoup ont les moyens intellectuels pour les appréhender.
Or découvrir ces codes, ça peut être aussi passionnant. C'est aussi à nous autres fans de dédramatiser un peu cette approche vis à vis de ceux qui font l'effort de venir vers nous, de faire œuvre de vulgarisation.
Les littératures de l'imaginaire c'est un peu comme le rock'n roll. Là aussi il y a une multitude de genre, de mots pour les désigner, de vocabulaire qui permet de comprendre et de cerner ce à quoi l'on a à faire. Et personne ne vient dire que c'est trop difficile. Parce que c'est de la musique et que l'approche peut être ludique sans doute. Pourquoi il n'en serait pas de même de la culture de l'imaginaire ? D'autant que beaucoup à l'instar de Monsieur Jourdain, ne connaissent pas les mots, mais ont une approche des codes qui sont derrière grâce au cinéma ou aux jeux vidéos. Quand je dis que le dialogue entre média est une des solutions.
mercredi 12 juillet 2017
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