1 - Peux tu te présenter en quelques mots ?
Elodie Serrano, 28 ans, lyonnaise d’adoption depuis quelques années après avoir grandi dans le sud-ouest. Future ex-vétérinaire et noctambule assumée. J’écris des nouvelles depuis mes 15 ans, même si je ne m’y suis mise sérieusement que depuis 3-4 ans. Des romans, aussi, selon les idées, avec tout de même un amour certain pour le space opéra. Comment résister à l’aventure ?
2 - Comment es tu venue à l’écriture ?
Difficile à dire, je n’ai pas de souvenir d’une époque où je n’aurais pas écrit. J’ai toujours adoré les rédactions à l’école et j’ai un cahier rempli de début d’épopées qui ont commencé à me titiller après ma découverte de la SFFF avec « Le seigneur des anneaux », à 12 ans. Puis, j’ai découvert le forum de Mille Saisons, les communautés d’auteurs en ligne et les fanzines. Je me suis dit que les nouvelles, de part leur format court, seraient un bon moyen de lutter contre mon incapacité à finir quoi que ce soit. Mon premier texte n’a pas été retenu, mais il garde une petite place dans mon cœur. Je me dis parfois qu’il faudrait que je ré-exploite l’idée, un jour. Bref, après, j’ai un peu lâché l’affaire avec la prépa et les études, avant de reprendre de façon intense grâce à une autre communauté, Cocyclis. Depuis, je m’accroche.
3 - Peux tu nous parler de ton roman « les baleines célestes » qui paraîtra en 2018 chez Plume Blanche ?
Il s’agit d’un space opéra, à base de baleines de l’espace, créatures légèrement destructrices, et de pauvres humains lancés à la poursuite de l’une d’entre elles. J’ai essayé d’instiller un certain « sens of wonder » dans cette histoire, tout en emportant mes lecteurs dans cet aventure avec légèreté. Et même quelques touches d’humour. J’espère que ce roman donnera le sourire.
4 - Tu es vétérinaire dans le civil. Est ce que tu aimes raconter des histoires avec des bestioles bizarres et biologiquement plausibles ?
C’est un espace complexe, le plausible, je trouve. Je cherche avant tout à me faire plaisir à imaginer des choses sympas. Après, oui, j’essaie de donner un atour cohérent au tout. Par exemple, dans « Les baleines célestes », j’ai effectivement passé beaucoup de temps à réfléchir aux points clefs du fonctionnement de l’animal : comment elle communique, mange, croît, se reproduit. Toutes fonctions essentielles du vivant. C’est d’ailleurs un peu frustrant, quand on réfléchit à tout et qu’on doit éliminer pleins de détails pour ne pas noyer le lecteur d’informations inutiles.
Après, mes connaissances sur le monde animal m’amènent surtout à être un peu casse-pied sur les espèces réelles, je pense. Comme le loup, sur lequel j’ai fait ma thèse.
5 - Peux tu nous présenter tes autres projets littéraires ?
J’ai préparé l’été dernier un recueil de nouvelles fantastiques qui devrait sortir en fin d’année chez Malpertuis. J’ai aussi quelques nouvelles individuelles à paraitre chez Brins d’Eternité, Gandahar et dans la prochaine édition de l’anthologie annuelle de Malpertuis.
Sinon, j’ai toujours plein de choses à différents stade de travail sur la planche. Un space op en cours de premier jet, un autre en corrections et un roman jeunesse sur les loups auquel je tiens beaucoup et qui s’apprête à tenter sa chance chez les éditeurs. Il faut bien rester occupé.
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