lundi 21 janvier 2013

cuisine et science fiction.

La différence entre la sf pulp et les séries à licence c'est un peu comme celle entre le bistrot de quartier et MacDonald. Les bistrots de quartier, ils sont tous différents et on peu certes tomber aussi bien sur de la bonne nourriture que sur une infâme tambouille. Mais même dans ceux où l'on sert l'infâme tambouille citée précédemment on trouve une authenticité qui fera toujours défaut au MacDonald. Parce que MacDonald c'est de la cuisine industrielle, standardisée. Lorsqu'on on y va on sait ce que l'on va y trouver : des hamburgers.
Cette standardisation c'est également la marque des romans à licence. On a beau les confier à de très bons auteurs, ce ne sera jamais leurs personnages et leur univers. Ils ne feront qu'écrire une histoire décidée par d'autres ou dans le moins pire des cas dans un univers où les grandes lignes leur échappe. Bref à force d'être cadré dans un moule leur personnalité littéraire s'efface au profit de l'univers de la licence. Je préfère les bonnes collections artisanales comme pouvait être Fleuve Noir Anticipation. On y trouvait certes de la tambouille mais aussi de bons petits plats, ni trop riches, ni trop gras. Bref de petites perles littéraires qui surnageaient au milieu. Je préfère les bons artisans littéraires, de ceux qui paufinent avec amour leurs univers personnels pour en faire quelques choses de personnel, d'authentique. Ils vont y mettre un peu d'eux, de leurs origines. Parce qu'un Parisien n'écrit pas comme un Breton ou Auvergnat, comme un New Yorkais ne raconte pas les mêmes choses qu'un Texan. Bref une écriture qui vient des tripes.
J'aimerais toujours les histoires pleine d'extraterrestres, de robots, de vaisseaux spatiaux et de duels au pistolaser. Mais autant que ce soit une histoire originale qui me surprenne plutôt que le Xéme roman Star Wars ( et pourtant j'aime Star Wars).
J'aimerais toujours les récits de fantasy avec des guerriers, des magiciens, des créatures fabuleuses et des espèces non humaines. Mais là aussi autant que ce soit un univers unique qui ait une chance de me faire vibrer plutôt que la déclinaison d'un jeu vidéo à succès.

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