La Sf est de la littérature d'univers. Et la décennie 80 a sans doute été la décennie du livre univers. En ne tenant compte que de ce qui a été traduit chez nous on a eu Radix de Attanasio, Le chant de la Terre de Coney, Inexistence de Zindell, Heliconia de Aldiss et on a terminé en beauté avec Hyperion de Dan Simmons. Et il faut ajouter les oeuvres anglo saxonnes non traduites ( Paul Di Filipo signale ainsi une trilogie de Paul Park, Starbridge Chronicles ).
Les années 2000 ont curieusement été riches en livre univers également. J'ai réussi à identifier Confluence de MacCauley, Nulapeiron de Meaney, The last green tree de Grimsley, Candesce de Schroeder et l'entier et la rose de Kay Kenyon. Cette dernière oeuvre est curieusement la seule à faire l'objet d'une traduction.
C'est les années 90 qui ont été les moins riches en ce type d'oeuvre chez les anglosaxons. Je n'ai repéré dans cette décennie que l'Aube de la Nuit de Peter F Hamilton. J'ai pu rater des choses, on est bien d'accord. Mais il me semble que c'était un peu creux. Par contre cette décennie a donné deux oeuvres univers françaises : à savoir les Guerriers du silence de Pierre Bordage et Omale de Laurent Genefort.
Et puis plus rien dans les années 2000. Au moins nos années 80 hexagonales auront donné Noo de Stefan Wul et la Compagnie des Glaces de GJ Arnaud. Mais ces années 2000 sont silencieuses que ce soit en traduction qu'en oeuvre francophone. Serait - ce à cause de cette conception de la SF en tant que littérature d'idée qui fait que l'on veuille tourner le dos à la SF en tant que littérature d'univers ? J'ai la faiblesse de le penser.
vendredi 3 février 2012
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1 commentaire:
Si tu as le temps, je serai intéressé d'avoir un développement sur les raisons qui te poussent à opposer les deux concepts, SF univers et SF d'idées :-)
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