Le public des littératures de l'imaginaire n'est pas homogène et se compose de plusieurs strates :
- Le coeur de cible : le fandom (autour de 1000 personnes). Les gens actif du milieu, ceux qui organisent des convention, qui se bouge pour faire vivre le genre à leur manière, les auteurs, les fanéditeur.... Bref des lecteurs actifs
- Ensuite un vivier de lecteurs connaisseurs qui sont en retrait par rapport au fandom.
- Les lecteurs réguliers. Leur nombre a augmenté grâce à l'action d'éditeurs comme Bragelonne.
- Les lecteurs occasionnels qui n'achètent au maximum que deux ou trois titres par an. Bien souvent des best sellers du genre comme Terry Goodkind ou GRR Martin.
- En marge les publics captifs qui lisent le plus souvent des romans dérivés d'oeuvres médiatiques : Star Wars, Waarhammer, Warhammer 40000, Royaumes Oubliés ou des oeuvres issues de certains jeux vidéos. Dans un autre ordre d'idée il semble qu'une partie du public de la bit lit soit aussi un public captif qui se détache progressivement du lectorat générale de la fantasy. Phénomène assez accentué en France.
On peut sans doute évaluer le lectorat le plus fidèle ( en gros les trois première catégorie) à entre 5000 et 10000 lecteurs. Il est clair qu'un développement du fandom est indispensable à une croissance du lectorat et que la stratégie de légitimation de certains éditeurs est vouée à l'échec. Se rapprocher d'autres fandoms ( celui des mangas ou des jeux vidéos par exemple) semble un moyen d'arriver. Certain petits éditeurs participent d'ailleurs aux rares conventions geeks organisée dans l'hexagone. C'est déjà un début. S'adresser aux publics captifs et les faire sortir de leur bulle pour les mener vers d'autres oeuvres est un autre moyen. Le premier effet sera de booster le lectorat régulier et c'est dans ce vivier du lectorat régulier que se détacheront les futurs figures de proue du fandom.
vendredi 27 janvier 2012
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire