J'évoquais il y a quelques semaines Metal Hurlant. La force de cette revue c'est d'avoir compris que l'imaginaire n'était pas seulement de la littérature mais une subculture. Il devait y avoir complémentarité entre littératire, BD, audiovisuel. Mais à l'époque En France aujourd'hui, certains dans le fandom veulent séparer la la littérature des autres médias. La littérature est un média noble et ne doit pas être noyé dans la masse. C'est principalement la raison pour laquelle la SF ne marche pas en France. Et curieusement aujourd'hui ceux qui l'ont compris se trouvent dans la petite édition avec relativement peu de moyens ( Rivière Blanche, Voy'el, Ad Astra). Il faut jouer la carte de la complémentarité entre les médias. La littérature doit s'enrichir de l'influence du jeu de rôle, des jeux vidéos ou des mangas. C'est inévitable. De même les courants musicaux voire artistique peuvent également avoir un apport. Il ne faut pas le rejeter. Il faut que les littératures de l'imaginaire soient à l'écoute de la pop culture. Mais il faut aussi reconnaître que la France n'est pas les USA. La pop culture et la subculture de l'imaginaire ont des caractéristiques différentes selon les pays.Et il faut que la subculture de l'imaginaire made in France puisse imprégner les romans écrits par les auteurs français. Car c'est non seulement le dialogue avec la pop culture mais avec la société qui fait de la littérature de l'imaginaire ce qu'elle est. On a bien trop souvent calqué les schémas anglo saxons au lieu d'essayer de créer un modèle français.
Bref osons la subculture totale et regardons si ça fonctionne. Qui ne tente rien n'a rien.
dimanche 11 décembre 2011
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