lundi 28 juillet 2008

Les pets de vérité

De temps en temps un manuscrit s'égare dans les bureaux du service marketing d'un éditeur. Parfois même on détecte l'énorme potentiel commercial de cette oeuvre pourtant médiocre. Et c'est ainsi que la respectable maison américaine Tor publia à la fin des années 80 Terry Goodkind et son Epée de vérité.
Incohérences narratives, effets téléphonés, imaginaire pauvres, dialogues mièvres, sado masochisme et violence extrême, ce roman avait pourtant tout pour finir dans la corbeille. Et pourtant contre toute attente c'est devenu un best seller. Beaucoup de jeunes lecteurs arrivent à la fantasy par des oeuvres "faciles" comme celle - là. Peut être est- ce une explication.
Mais Goodkind a un autre défaut. Son idéologie néoconservatrice affirmée. Il donne à ses héros ses propres opinions et nous les assène à longueur de bouquin. On peut gager que ce cycle a du avoir un certain retentissement dans les milieux conservateurs américains. Mais ça raconte quoi. J'y viens. Je n'ai lu que le premier roman duc cycle et déjà il vaut son pesant de cacahouètes.
Le héros Richard dont le père vient de mourir, un jeune forestier simple d'esprit sauve une mystérieuse jeune femme. Bien vite en compagnie de la jeune femme et de son mentor - qui s'avère être un magicien à la Gandalf (o le beau cliché)- il va donc aller combattre le méchant qui se nomme Rahl et se fait appeler le petit père Rahl et qui vit en plus dans le palais du peuple, dirige l'armée du peuple; Bref un communiste, il fallait y penser. Et tout le reste est bien entendu de la même eau. Je passe sous silence les scènes sado masochistes qui prennent plus de cinquante pages et ne servent à rien. Et la rencontre avec un peuple qui n'est ni plus ni moins qu'un décalque sans génie des Navarros. Et en plus c'est chiant. Un style d'une pauvreté comme j'en ai rarement lu et d'après les renseignement que j'ai pris ça ne vient pas du traducteur.
Je sens que je vais me faire des amis vu la popularité du cycle.

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