La fantasy épique fait étalage de nombreux clichés. Et souvent l'accumulation de ces mêmes clichés donne une impression de déjà vu, voire un effet de médiocrité assuré. Recensons donc ces clichés :
- La prophétie
- Le jeune homme pauvre appelé à de grandes choses
Ces deux là sont sauvables si le contexte est intéressant. Ils peuvent même être utilisés en fantasy picaresque. Ce ne sont pas les pires mais c'est surtout leur combinaison avec d'autres qui a tendance à provoquer la catastrophe.
- Le dieu du mal : remarquons que dans la plupart des mondes secondaires les dieux bons sont plusieurs et le dieu du mal est toujours unique. Curieusement ce manichéisme religieux était totalement ignorée des sociétés polythéistes que les auteurs essaient de recréer.
- Le mal situé à l'est : Il faudrait peut être leur dire que la guerre froide est terminée !!!
- Les peuples maléfiques : Comme si un peuple pouvait être entièrement mauvais.
- Les elfes, nains, orcs : lorsqu'une seule de ces races se balade ça passe encore, surtout si l'auteur l'a retravaillé à sa façon. Mais lorsqu'on les retrouve tous ensembles, on est en droit de se méfier, on a affaire soit à un fan de Tolkien intégriste, soit à un joueur de Donjons et Dragons qui n'est pas capable d'imaginer autre chose.
- L'objet de la quête - sauver le monde : Ca devient fatigant à la fin surtout quand c'est mal fait.
Nous ne saurons trop conseiller aux auteurs en herbe de se plonger dans Greimas, Propp, Arne et Thomson s'ils veulent construire des schémas sortant des sentiers battus.
mardi 29 juillet 2008
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1 commentaire:
On peut aussi leur conseiller Jack Vance (cycle de Lyonnesse) et abandonner toute idée de schéma.
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