mercredi 12 septembre 2018

Les espoirs de l'imaginaire : Guillaume Sibold

Peux tu te présenter en quelques mots ?

Je suis né en 1986 à Strasbourg de parents enseignants. C'est par eux que j'ai eu le gout de la lecture, surtout par mon père qui m'a transmis son amour pour les littératures de l'Imaginaire avec ses vieilles collection du genre (notamment Présence du Futur ou Bibliothèque Fantastique Marabout). Après quelques faux départs, je me suis tourné vers la librairie, domaine dans lequel je travaille depuis 12 ans. A coté, j'ai donné des cours sur les littératures de l'Imaginaire à l'INFL (Institut National de Formation en Librairie), structure dans laquelle j'ai fait mes études et je fais des critiques pour Elbakin depuis 2012.

Comment es tu arrivé à l'écriture ?

Question intéressante car épineuse. Je ne sais plus vraiment. Je crois que c'est vers 2002, j'étais en internat et la bibliothèque de mon lycée n'était que très peu fournie en littérature de l'Imaginaire. Je crois qu'après avoir tout lu, j'ai commencé à griffonner deux trois idées que j'avais. Mais ce n'est que beaucoup plus tard que j'ai réussi à faire des histoires cohérentes du début à la fin. Il a fallut attendre encore quelques années pour que je passe le pas et que je propose une de mes nouvelles à un Appel à Textes (en 2016 si je me souviens bien).

Peux tu nous parler de Conrad Stregoicavar, ton personnage récurent de sword & sorcery ?

Je ne sais pas si on peut parler de personnage récurent vu que seulement une nouvelle a été publié ("Les dangers de Samarilla"). Mais c'est vrai que j'ai écris plusieurs textes avec ce personnage qui, bien qu'impubliables pour diverses raisons, m'ont aidés à mettre en place son univers.
Conrad, c'est l'archétype du héros solitaire qui parcours les territoires désolées de sa patrie (la Strygie)pour essayer d'améliorer les choses. Car ce personnage est intiment lié aux terres maudites qu'il parcours, ou monstres et maraudeurs font régner la terreur. Le pourquoi il fait ça n'est pas vraiment expliqué et n'est pas le plus important. Disons qu'il représente ces forces brutes qui agissent selon un code de l'honneur qui leur est propre et que les autres personnes ne peuvent pas forcément comprendre. 
Pour créer cet univers, j'ai beaucoup été influencé par mes lectures (Howard, Gemmell, Lovecraft...) mais aussi par les contes et légendes d'Alsace et d'Europe de l'Est (notamment la Pologne et l'Ukraine), les livres d'histoire sur l'Alsace (et sur la Guerre de Trente ans particulièrement) ainsi que par l'ambiance sombre de l'univers du jeu de figurine Warhammer Battle. 

Quels sont tes autres projets littéraires ?

J'en ai plusieurs. Je serais au sommaire d'une anthologie pour Mots & Légendes, l'éditeur avec lequel j'ai publié "Les Dangers de Samarilla", avec une nouvelle post-apocalyptique.
Ensuite, outre quelques Appel à Textes qui m’intéressent, je suis en phase de relecture de deux romans avant un envoi aux éditeurs. Le premier est un récit Fantastique se déroulant au Mexique dans les années 90. L'autre est une histoire de Super-Héros dans un Strasbourg post-apocalyptique.
J'ai aussi des idées pour d'autres histoires mais que je ne développerais qu'une fois mes projets en cours fini. 

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