On peut observer que c’est dans les pays à majorité protestante comme les pays anglo - saxons, l’Allemagne ou l’Europe du nord que les littératures de l’imaginaire se sont le plus développées. De même en France les périodes d’expansion de ces genres comme les années 50 ou les années 70 correspondent à des périodes de déchristianisation de notre pays. Le retour en force de ces littératures dans les années 90 arrive quant à lui à un moment où la société française a achevé sa laïcisation. Nous sommes donc en droit de nous poser une question : l’église catholique et plus précisément le lobby chrétien conservateur ont - ils directement ou indirectement joué un rôle dans les difficultés qu’ont rencontré les genres de l’imaginaire pour se développer en France ?
Pour y répondre nous allons nous pencher sur les rapports qu’ils ont entretenu avec la censure.
1 - De l’affaire Moselli à la seconde guerre mondiale.
Le 25 mai 1925 les éditions Offenstadt sont condamnées par le tribunal correctionnel d’Amiens pour avoir publié dans les colonnes de leur revue Science et Voyages une contre utopie de José Moselli, la fin d’Illa. Le motif : perversion de la jeunesse. L’accusateur est un certain abbé Calippe, directeur du grand séminaire de Bordeaux. Faut - il voir dans ce verdict, comme le dit Jacques Van Herp, que la littérature de science fiction était jugé négative lorsqu’elle s’écartait du positivisme ? C’est peu probable. La première guerre mondiale est passée par là, et la science est considérée comme étant plus nuisible que positive. Donc la charge antiscientifique de Moselli, aurait dû être plutôt bien accueillie parce que dans l’air du temps. Jacques Van Herp reconnaît d’ailleurs que ce n’était pas la première fois que Science et Voyages était la cible des censeurs. Les causes sont à chercher ailleurs.
En 1928, un certain Abbé Béthléem publie «roman à lire, roman à proscrire». Ce prêtre, par ailleurs xénophobe et antisémite, y déclare la guerre à une certaine littérature populaire et, bien entendu, la littérature d’imagination est en première ligne. Par exemple voici ce qu’il dit à propos de Maurice Renard :
«Ses ouvrages versent volontiers dans le roman-feuilleton, et manquent parfois
de psychologie et de style. Mais ils dénotent par ailleurs du talent : Le
docteur Lerne, sous-dieu (roman scabreux et parfois ignoble ; des
métamorphoses) ; Suite fantastique (des envoûtements ; scabreux) ; Le péril
bleu (choquant) ; Les mains d'Orlac ; L'homme truqué (honnête) ; Lui ?
(roman policier excellent ; pas pour lecteurs trop jeunes).
Le défaut des ouvrages de ce genre est de négliger tout ce qui fait la
réelle grandeur de l'homme, et d'enlever à la philosophie ce qu'on accorde
au mécanisme.»
Laissons encore la parole au terrible abbé :
Sur Jean de La Hire :
«Jean de La Hire, de son vrai nom Adolphe Lepic, ancien éditeur parisien, né à Banyuls-sur-Mer en 1882. Romans d'aventure, de passion, et de mauvaises moeurs.»
Sur John Antoine Nau :
«John-Antoine Nau, de son vrai nom André Touquet (1873-1918). Un jeune cerveau chaotique qui obtint en 1903 le Prix Goncourt pour son roman La force ennemie.
Cette oeuvre étrange met en scène un fou qui se sait fou, c'est à dire possédé par une force ennemie, une âme tombée d'un astre lointain! La Gennia est "la plus
détestable et la plus folle histoire de revenants que l'on puisse concevoir." (Jules Bois). Christobal le poète est nauséabond.»
Dans le même esprit notre bon prêtre trouve «La mort de la terre de Rosny Aîné immoral (curieusement il juge inoffensif les navigateurs de l’infini, ce qui dénote un certain manque de cohérence.). Seul Jules Verne trouve grâce à ses yeux, en raison du caractère pédagogique et édifiant de son oeuvre.
Cela pourrait paraître anecdotique si l’ouvrage de l’Abbé Béthléem n’avait pas connu un réel succès tant en France, qu’en Belgique, en Suisse ou même au Québec. Il fut même une référence pour toute une génération de bibliothécaires et de libraires. En effet l’abbé avait déjà acquis une certaine célébrité dans ce milieu en publiant toute une série de revues bibliographiques dont les plus connues sont «roman revue» et «la revue des lectures» où il passe à la moulinette la littérature chaque semaine. C’est dans ces colonnes et dans celles de quelques autres revues qu’il débuta sa croisade contre la littérature populaire dans les années 10. Et il ne cessera pas ce combat jusqu’à sa mort en 1940 La prose de l’Abbé Béthléem a eu un réel impact à l’époque d’autant plus que les revues qu’il publiait étaient extrêmement prisées d'un vaste public. Et ce travail de sape a convaincu bien des esprits des dangers d’une grande partie de cette littérature populaire. Mais l’Abbé Béthléem n’est que la partie émergé d’un iceberg. Il n’est d’ailleurs qu’un réactionnaire modéré, plus modéré qu’un grand nombre de ses lecteurs si l’on en croit Harry Morgan(1). Au début du 20éme siècle prospèrent, en effet, de nombreuses ligues de moralité qui généralement disposent de leur propre organe écrit. Il est plus que probable que les juges d’Amiens connaissaient cette prose empoisonnée et qu’elle les a grandement influencés dans leur verdict à l'encontre des éditions Offenstadt. L’accusation de perversion de la jeunesse n’est d’ailleurs pas nouvelle. Ce sont les propos qu’utilisait l’église catholique au XIX é siècle pour condamner le roman en général. Il faut remarquer que dans cette accusation, on retrouve la confusion qui fait des littératures de l’imaginaire des littératures forcément liées à l’enfance et à la jeunesse. Or la revue Science et Voyages s’adressait plus aux adolescents qu’aux jeunes enfants. Il est certain que ce qui gênait le lobby catholique ultra dans le texte de Moselli, c’est que c’était un texte résolument adulte. Et ce lobby ne souhaitait pas l’émergence d’un imaginaire adulte, qu’il s’agisse de merveilleux scientifique ou de merveilleux tout cours. Ce verdict aura un impact sur les éditeurs et les auteurs. La revue Science et Voyage attendra 1928 pour publier à nouveau un texte de science fiction.
Il ne faut donc pas s’étonner que, comme le dit Serge Lehman, seuls quelques thèmes(fin du monde, guerres futures, monde perdu,savant fou, homme ou animal truqué) soient traités par les auteurs de proto science fiction, dont certains sont largement dépassés sur le plan conjectural. D’ailleurs si l’on analyse plus finement, l’on se rend compte qu’à coté d’un thème largement dépassé (le monde perdu), les autres thèmes cités précédemment sont plus que tendancieux. En effet le thème de la guerre future sert souvent de prétexte à des délires racistes, xénophobes ou même antisémites, les ennemis potentiels présentés étant les Asiatiques (le fameux péril jaune), les Africains ou les Israélites. Le savant fou ramène au rejet de la science et au delà à celui du modernisme et souvent à une idéologie réactionnaire. La fin du monde permet de basculer vers des utopies survivalistes et l’homme truqué mène très souvent au surhomme. On le voit, il s’agit de thèmes très marqués à droite. Quand on connaît la place qu’occupait l’église catholique dans l’échiquier des forces en présence à cette époque cela n’est guère surprenant. Ce sont les thèmes qui font le plus appel à l’imagination qui sont délaissés : voyage dans l’espace, voyage dans le temps, univers parallèles, uchronie, futur lointain. Il n’est pas étonnant non plus que la fantasy malgré des terreaux favorables (roman préhistorique, thématique du monde perdu, surréalisme), n’ait jamais réussi à apparaître en tant que genre. La peur de la censure rend les auteurs frileux et les plus créatifs savent qu’ils n’ont plus aucune chance d’être publiés, les éditeurs ayant peur que l’arrêt Offenstadt fassent maintenant jurisprudence. Et de fait la censure veille. Elle empêche la publication de ces “fadaises qui corrompent les jeunes esprits”(2). Cette censure qui résulte de l’arrêt Offenstadt fait tout pour maintenir cette littérature d’anticipation dans le domaine de la littérature jeunesse et veille surtout à ce que les enfants ne sortent pas d’un moule préétabli. Il est étonnant que la justice de la république laïque se soit fait à tel point prendre en otage par le lobby chrétien conservateur.
Il faut remarquer aussi que durant toute la première partie du 20 é siècle, à cause de l’indigence financière des municipalités les bibliothèques municipales sont plutôt mal entretenues et peu fréquentées. La lecture publique est assurée par des bibliothèques populaires, qui sont pour la plupart des bibliothèques catholiques qui défendent les “bons livres”, comprendre des ouvrages moraux , pédagogiques ou édifiants. Les ouvrages appartenant à un quelconque genre de l’imaginaire (science fiction naissante ou fantastique) avaient fort peu de chance de se trouver sur leurs rayonnages. La banalisation de ces genres auprès d’un grand public ne pouvait donc pas s’effectuer.
On le voit la mainmise du lobby chrétien conservateur est grande sur les esprits du début du 20é siècle, très présente d’une part dans une critique influente et d’autre part par le contrôle quasi total de la lecture publique.
2- De 1945 à 1980.
En 1949 le lobby chrétien conservateur va trouver des alliés totalement inattendus, les communistes. En effet ceux - ci présentent une proposition de loi sur les publications destinées à la jeunesse. La défense de la moralité n’y est qu’un prétexte pour interdire la publication de production américaine (guerre froide oblige). Le texte propose également d’ailleurs un quota de 75 pour cent de production française.
Mais voilà, ce n’est pas la première fois qu’un tel projet voit le jour. Le régime de Vichy avait déjà préparé un projet de ce type pour contrôler les publications pour la jeunesse. Mais celui - ci n’avait pas pu voir le jour. Au premier rang des accusés, la bande dessinée, et notamment lorsqu’elle aborde, la science fiction ou la fantasy.
Toujours est - il que la droite libérale, influencé par le Cartel d’action morale et sociale, principale ligue de moralité de l’époque durcit le texte lors du débat parlementaire. Le principe des quotas disparaît. Le texte est voté, mais les communistes pourtant à son origine votent contre pour contester le retrait du principe des quotas.
Le principal outil créé par cette loi est une commission de contrôle. Les catholiques y sont sur - représentés. Non seulement des représentants de mouvements de jeunesse catholique y siègent (au même titre que des représentants de mouvements laïques ou communistes), mais on y trouve aussi des représentants d’associations de défense de la famille dont la plupart sont proches de l’église catholique et surtout de sa branche la plus rétrograde et réactionnaire. L’unanimité n’existe pas dans la commission, tantôt c’est un des trois camps en présence(communiste, laïque ou catholique) qui prend le dessus, tantôt un autre.
Les attaques contre la bande dessinée de science fiction faites par la commission sont plus le fait des catholiques que des communistes. En effet les communistes publiaient dans leur illustré, Vaillant, des BD de science fiction comme les pionniers de l’espérance. Mais que reproche la commission à la science fiction? La bande dessinée de science fiction constitue « une grave démoralisation de la jeunesse car, sans méconnaître la possibilité d'une utilisation néfaste des conquêtes de la science, on ne saurait oublier le but essentiellement altruiste de celle-ci » (3). Bref, nous avons là, un hymne au positivisme, sans doute expression d’un soit disant humanisme chrétien (qui rejoint finalement les positions de l’Abbé Béthléem). Mais la commission va plus loin et dévoile ses batteries . La science fiction est surtout accusée de faire rêver. Et pour la commission, il s’agit là d’un crime impardonnable. Une littérature qui fait rêver ne peut être que « démoralisante pour les jeunes lecteurs parce qu'elle méconnaît la réalité quotidienne »(4) . Et c’est là, en fait la notion même d’imaginaire qui est attaqué. L’on retrouve la vieille idée de l’imaginaire blasphématoire. Bien sûr les arguments religieux ne sont pas avancés. Le détournement de la réalité quotidienne, avancé comme argument, cache surtout la peur que l’imaginaire détourne les jeunes de la pratique religieuse, qu’il ne devienne une nouvelle soupape de sécurité pour les individus remplaçant l’ancienne, c’est à dire la religion. La commission dit aussi, toujours à propos de la BD de science fiction : «Les images de robots, de monstres, de lasers, etc. sont traumatisantes, cauchemardesques, hideuses, horribles, susceptibles de provoquer un sentiment d'épouvante »(5) . On assimile l’imagerie traditionnelle de la science fiction aux visions infernales. Les robots et les extra terrestres y remplacent les démons. On le voit bien, ce dernier argument est totalement d’inspiration religieuse : la science fiction est la culture du diable. La commission est allée jusqu’à obliger les éditeurs d’illustré à supprimer de leur colonne toutes productions appartenant au merveilleux ou à l’imaginaire.
La plus fameuse affaire de censure à cette époque, fut celle dont furent victime les éditions LUG, qui avaient osé publier un magazine consacré aux super - héros de la Marvel: Fantask. La commission a fait interdire ce magazine après sept numéros. la raison : «Cette publication est extrêmement nocive en raison de sa science fiction terrifiante, de ses combats de monstres traumatisants, de ses récits au climat angoissant et assortis de dessins aux couleurs violentes. Et l'ensemble de ces visions cauchemardesques est néfaste à la sensibilité juvénile”(6). Ici aussi nous retrouvons les visions infernales évoquées précédemment . Et ces visions ne peuvent que corrompre les jeunes qui s’intèressent à ces BD, provoquant de graves troubles psychologiques. La commission n’est pas compétente pour émettre des avis de cet ordre puisqu’aucun experts, psychiatres, psychologues ou même sociologues, sérieux n’y siègent Nous retrouvons, en fait, formulé différemment l’accusation de perversion de la jeunesse auquel on a essayé de donner une justification pseudo scientifique mêlée à des arguments crypto - religieux. La boucle est donc bouclée.
Si la BD est attaquée cette fois - ci, curieusement, la littérature sera épargnée.
Mai 68 arrivera à point pour les genres de l’imaginaire. La censure va s’assouplir pour répondre aux besoins de la société. La science fiction et la fantasy vont envahir les librairies dans les années 70. Mais malheureusement la bête, n’était pas morte, et allait changer et ses moyens d’action et ses cibles.
3- Des années 80 à nos jours.
Dans les années 80, le lobby chrétien conservateur a une grande peur : celle de la laïcisation de la société. Et donc pour l’éviter, il va tout mettre en oeuvre. Et encore une fois la culture de l’imaginaire va être la première visée.
Mais les méthodes vont changer. Plus question de censure au sens classique. La société l’accepterait plus difficilement. Le lobby chrétien conservateur dispose d’une machine éditoriale : le groupe Média Participation, connu aussi sous le nom de groupe Ampère. Cet empire de presse et d’édition va se lancer dans une croisade : moraliser la bande dessinée. Il va racheter Dargaud, après une O.P.A. inamicale. Dargaud publiait à l’époque la collection Récits Fantastiques où l’on trouvait notamment Bilal et Caza, ainsi que la série Le Vagabond des Limbes de Goddard et Ribéra. Les deux premiers auteurs cités trouveront refuge aux Humanos tandis que Goddard et Ribéra créeront leur propre structure.
Les année 80 voient aussi déferler sur les petits écrans les dessins animés japonais dont la plupart sont liés à la SF ou au fantastique. Une campagne de lobbying bien orchestrée par des associations familiales va finir par payer et les voir petit à petit disparaître des écrans au profit d’insipides sitcoms. Ces même associations s’acharnent contre le jeu de rôle et n’hésitent pas à exploiter un certain nombre de fait divers pour atteindre leur but. On se souvient notamment comment la profanation de Carpentras a été honteusement exploitée. Elles savent particulièrement bien s’accaparer les médias ce qui renforcent leur message. Le but est ici de supprimer les points d’entrée dans la culture de l’imaginaire pour empêcher cette culture de se développer.
Finalement la laïcisation de la société aura bien lieu, et la culture de l’imaginaire finira par relever la tête. Dans les années 90, les attaques vont peu à peu cesser.
En guise de conclusion.
Ce message moralisant aura donc eu moins d’impact que le lobby chrétien conservateur l’aurait voulu, heureusement pour nous. Pourquoi cette réaction de l’église face à l’imaginaire ? Tout d’abord, toute notion d’imaginaire a été pendant longtemps considérée comme blasphématoire. En effet seul Dieu est capable de créer, et l’homme ne doit pas se substituer à lui. En second lieu, la culture de l’imaginaire remet en cause les certitudes chrétiennes. La SF développent des thèmes totalement en contradiction avec la tradition religieuse. Par exemple celui de l’extra terrestre vient remettre en cause la création de l’homme à l’image de Dieu. La fantasy elle, fait souvent appel souvent à des notions issues des paganismes ou de la philosophie et donc ne peut que choquer des esprits chrétiens. Surtout que jusqu’au concile Vatican 2, la bible était encore interprétée littéralement par de nombreux dévôts. Donc pour les esprits les plus pieux s’intéresser à l’imaginaire c’était nier la religion. Il convenait donc pour la frange la plus conservatrice et la plus rétrograde des milieux catholiques de protéger la société des tentation de l’athéisme, de l’agnosticisme et du paganisme que pouvait représenter cette culture qu’elle ne connaissait pas. Bref la culture de l’imaginaire lui faisait d’autant plus peur que l’église se considérait comme gardienne de la morale et guide de la société. Cela était vrai d’autant plus que le catholicisme n’avait pas digéré tant la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’état, que que la loi Jules Ferry sur l’école laïque qui lui retirait son monopole sur la formation de la jeunesse. Heureusement l’église a aujourd’hui bien changé et se cantonne à un rôle spirituel et seule la frange réactionnaire dont je parlais plus haut a gardé ce radicalisme. Peut - être est - ce à cause de ces années de persécutions vis - à - vis de la culture de l’imaginaire que de nombreux auteurs français de SF (Bordage, Genefort, Héliot, Sylvie Denis) ou de fantasy (Gaborit, Grimbert, Monot) développent dans leurs oeuvres un certain anticléricalisme.
Aujourd’hui ces tentations de censure semblent derrière nous. Elles ne sont que la volonté d’une minorité. Il ne faut pourtant pas croire que tout danger est écarté. Oui, la société s’est laïcisée, oui les moeurs ont évolué, mais une minorité extrémiste est prête à toutes les actions de lobbying pour combattre la culture de l’imaginaire qu’elle abhorre d’autant plus que cette minorité est très marginalisée dans la société. En ces temps où des politiques déguisés en prophètes prêchent le retour à l’ordre moral, il est temps de se préparer à défendre les genres que nous aimons pour que réellement nous ne soyons pas rattrapés par ce sombre passé.
(1) Cité par Harry Morgan sur son site Adamantine.
(2) Serge Lehman : “ les mondes perdus de l’anticipation française” le Monde Diplomatique, 2000.
(3) commission de contrôle des publications destinée à la jeunesse. Compte rendu des travaux. Cité par Harry Morgan, site Adamantine.
(4) Idem
(5) Idem
(6) Idem.
samedi 28 novembre 2009
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1 commentaire:
Il est très bien, cet article, sauf que la position des catholiques est plus complexe qu'elle n'y apparaît. Dans les années 1970 et 1980, La Croix publie de nombreux articles bien documentés et généralement favorables sur la science-fiction. Des théologiens publient des articles dans des revues à eux. Bayard Presse envisage de créer une revue de science-fiction et prospective et y renonce parce que les Servan-Schreiber qui devaient co-éditer se défilent.
Bref, il y a un vif intérêt pour la chose dans les milieux catholiques et même protestants intellectuellement les plus huppés.
Quant à la collusion du PC et des catholiques les plus réactionnaires, elle est évidente à l'époque.
Gérard Klein
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