Ce cycle se compose pour l'instant de deux romans : La Cité d'En Haut (Mnémos) et Les Vents de Spica (Rivière Blanche).
La cité d'en Haut est une ville étonnante construite sur le toit du Palais. Il faut savoir que vingt ans auparavant une grande partie de la population vivait dans le palais mais à la suite de la disparition de l'empereur elle en a été exclue. La cité d'en Haut c'est une ville qui a le parfum de Montmartre ou de St Germain des Près. Une population hétéroclite d'humains, d'hommes chats et de centaures s'y côtoie en bonne harmonie. Nous suivons les aventures de madame Ha et de son jeune assistant Ariel Doulémi, un humain initié par les hommes chats à vivre en symbiose avec des nanomachines. Les intrigues sont policières et André François Ruaud en profite pour rendre hommage à Rex Stout, un ses auteurs de polar préférés.
Ces deux romans font voisiner l'exotisme ethnographique d'un Jack Vance (nous ne sommes pas loin de la notion de terroir cosmique que j'évoquais dans un précédent article) et la poésie d'un Cordwainer Smith. La prose d'AF Ruaud est superbe. Les Vents de Spica est sans doute l'un des meilleurs romans de SF français paru en 2008. A lire sans modération.
samedi 20 juin 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire