A la fin des années 70 se sont multipliés les romans parlant de la surpopulation. De John Brunner (la rage dans le troupeau) à Robert Silverberg (les monades urbaines) en passant par Harry Harrisson (soleil vert) nombreux sont ceux qui se sont essayés à l'exercice. On hésitait pas à nous présenter des USA ayant atteint le milliard d'habitants en l'an 2000. Problème c'est qu'au moment de leur rédaction ces oeuvres n'étaient déjà plus crédibles. Dans la deuxième moitié des années 60 la contraception se banalise avant de se démocratiser encore plus dans les années 70. Des payas comme l'Inde ou la Chine se lance dans des politiques offensives de contrôle des naissances. Bref les auteurs de SF aiment parfois jouer à se faire peur. De même le nucléaire était dans les années 70 sources de tous les maux mais le problèmes des gaz à effets de serre n'était absolument pas abordé.
S'il y a bien par contre un auteur qui peut être qualifié de visionnaire c'est bien Michel Jeury. Ses spéculations sur le virtuel faites dans les années 70 époques où l'informatique était encore à ses balbutiements méritent le respect. Certes les ordinateurs de l'hôpital Garishankar n'ont pas grand chose à voir avec nos PC mais quand même. Et les univeers virtuels sont restés l'un des thèmes de prédilection de l'écrivain français. Mais quand on se penche un peu sur le futur proche qu'il nous décrit - de grandes multinationales qui se sont effondrées suite à une crise financière et des états qui à la suite reprennent la main sur le pouvoir politique - on se dit qu'il n'est peut être pas tombé très loin de ce qui nous attend.
mardi 6 janvier 2009
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