Nouvelle Crobuzon est en proie à l'agitation politique. le comité defend les froits des opprimés et l'un de ces membres, Judas Bezalle est allé chercher le Concile de Fer, mythique groupe de révolutionnaire vivant dans un train perpetuellement en mouvement. Pendant ce temps là en ville des attentats se préparent et d'étranges apparitions liées à la guerre que mène la ville contre la cité rivale Tesh se produisent un peu partout.
Il y a du Balzac en China Miéville. le cycle du Bas Lag c'est un peu une comédie humaine (je serais plutôt tenté de dire une cosmédie inhumaine). On revois, on évoque, on cite des figures déjà rencontré. Le nom de Monsieur Madras est cité. L'on rencontre très briévement la Fileuse. On a même un caméo de Yagharek et l'on est fixé sur son destin. On revoit des lieux familiers.
Miéville oppose dans ce roman la révolution au terrorisme. La révolution doit s'appuyer sur une construction idéologique. Le terrorisme c'est l'action sans réflexion et il mène inexorablement au chaos. La révoltionde la Commune est condamné à l'échec car elle s'est appuyé sur la violence et non sur les idées. Le Comité a été débordé par sa base et n'a plus été capable d'influer sur le cours des évênements. Judas Bezalle l'a bien compris. Les idées politique de Mièville sont finalement intéressantes car il nous montre la révolution sous un jour moins carricatural.
Miéville a décidé de s'éloigner du Bas Lag le temps de deux romans ( Un Lun Dun et le futur City and The City). Mais on sent bien qu'il n'en a pas fini avec cet univers et ses merveilles.
jeudi 15 janvier 2009
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