Que se serait-il passé s'il n'y avait pas eu Bragelonne pour occuper une grande partie du terrain ?
Regarder comment les choses se sont passées chez nos voisins nous donne une petite idée.
Le groupe Penguin Random House se serait installé en France ( il l'a fait en Italie, Allemagne, Espagne) avec un ou plusieurs labels consacrés aux littératures de l'imaginaire avec tout de suite une très bonne distribution. Il est clair que Hachette aurait voulu contre attaquer et aurait à son tour occupé le segment. Tout ça aurait sans doute ramené l'imaginaire vers les maisons de la Presse. On aurait eu énormément de traductions et donc les autres éditeurs auraient pu d'une part publier plus de francophones et aussi des traductions d'auteurs non anglo saxons.
Et surtout on aurait pas eu la bit lit et autres plans marketing foireux qui ont bien foutu la merde sur le marché. Est ce que l'imaginaire marcherait commercialement mieux ? Sûrement un peu mieux grâce à une meilleure occupation des maisons de la presse.
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