Je lisais récemment le tweet d'une autrice qui évoquait nos littératures ainsi : les littératures de l'imaginaire c'est un budget d'effets spéciaux illimité.
Elle a raison. Et je vais même aller plus loin : ça devrait être notre principal axe de communication.
Il faut arrêter de vouloir attraper le lecteur de blanche en essayant de le séduire avec des formules creuses du type : "La SF c'est la littérature qui fait réfléchir", "la SF c'est la littérature qui rend intelligent" ou encore "la SF c'est une littérature de combat".
On a voulu privilégier la littérature d'idées. Très bien. Mais si l'on peut faire réfléchir en faisant rêver on a sans doute oublié que c'était presque impossible de faire rêver en faisant réfléchir.
Il y a des auteurs qui sont déjà là aussi bien en SF qu'en fantasy qui y sont déjà. Et d'autres qui attendent patiemment. Il faut simplement adapter la communication à la réalité du public. L'on a jamais attrapé de mouches avec du vinaigre. Il faut commencer à le comprendre. Et donc mettre en avant cette idée d'effets spéciaux illimité, mettre en avant des œuvres qui illustre ce principe, ça pourrait changer la donne. Qu'on essaye au moins et que l'on regarde ce que cela donne. L'on peut pas se plaindre de ne plus avoir de lectorat populaire si l'on ne communique que vers les classes supérieures.
mercredi 17 juin 2020
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire