mardi 6 août 2019

Livres de voyage

Aujourd'hui l'on voit de plus en plus de gens occupé dans les transports avec leurs smartphones à regarder des vidéos de chat en HD ou à envoyer des textos aux collègues qu'ils viennent de quitter et qu'ils retrouveront le lendemain. Bref c'est déprimant.
Mais pourquoi ne lit-on plus ? Et bien parce que les gros pavés de 800 pages ce n'est pas pratique en emporter. Ce que l'on veut lire quand on part en voyage, quand on est dans le train, dans le tram ou dans le bus ce sont des romans courts. Et bien on commence à le comprendre.
Aux USA Tor a lancé le label Tor.com qui publie des novella et des romans courts. Dans le domaine du thriller, James Patterson a lancé son label pour publier des romans courts.
Chez nous le Bélial a la collection Une Heure Lumière et la collection Pulp. Les Saisons de l'Etrange publient des romans courts d'aventure pas prise de tête. Et il y aussi Rivière Blanche, le Carnoplaste ou Pulp Factory. Les gens qui veulent voyager ont de quoi faire et peuvent commencer à acheter des romans à lire dans les transports en commun dans leur P.A.L.
Mais chez nous les gros éditeurs n'ont pas encore créé de collection de novella ou de romans courts. Je sais de source sûre que ce n'est pas encore d'actualité chez Bragelonne par exemple. Dommage. Parce qu'entre commander des livres en prévision de ses voyages où les acheter en maison de la presse ou en Relay, c'est différent. La collection de James Patterson est vendu en drugstore aussi bien qu'en librairie. J'ignore ce qu'il en est de Tor.com. Mais c'est bien par le roman court que l'on va permettre de remettre la lecture dans le temps du voyage. Et permettre ainsi aux gens de déconnecter un peu.

2 commentaires:

Agenor a dit…

Oh les romans ont encore de beaux jours devant eux, rien de tel que se plonger plusieurs jours dans un roman pendant ses vacances pour déconnecter un bon coup :-)
Et pour ceux qui ont un problème de taille ou de poids avec les livres, le format numérique règle bien des soucis ... !
Agenor

Fabien Lyraud a dit…

Le numérique pose un gros problème d'empreinte écologique par contre.