On fait un résumé de la situation.
Un membre des puppies lance sa propre revue de SF pulp parce qu'il est très déçu des choix des Puppies pour le Hugo. Il publie certes des auteurs conservateurs mais l'on peut voir au sommaire de Cirsova magazine des auteurs progressistes ( le moorcockien anglais Adrian Cole ou le new pulpster Edward Erdelac par exemple).
Les progressistes lancent leur propre magazine pulp, Broadsword and Blasters et dans le même temps un autre magazine aux rédacteurs en chef moins marqués politiquement se lance, StoryHack.
Et évidemment l'ignoble Vox Day, tout opportuniste qu'il est, décide de récupérer le mouvement et de le baptiser Pulp Revolution. Même s'il dit vouloir accueillir tous les auteurs bien au delà du mouvement des Puppies, il est clair que le centre de gravité de Pulp Revolution c'est sa propre maison d'édition, Castalia House.
Il est clair qu'il n'a pas entendu parler du revival pulp qui existe de puis près de dix ans autour d'éditeurs estampillés new pulp comme Airship 27, Pro Se ou Pulpworks. Il n'a pas entendu parler aussi du retour de la sword and sorcery avec Heroic Fantasy Quarterly ou Sword and Sorcery Magazine. En bon opportuniste il réinvente la roue et ne s'est pas rendu compte que le pulp est revenu. Certes les éditeurs de SF n'ont pas pris le train en marche (les gens du mouvement new pulp d'ailleurs le regrettent) mais il y a des auteurs et des zines qui sont ouverts à des récits pulps. Donc le but de Vox Day est bien de faire croire que seule la SF conservatrice est pulp ce qui est ridicule.
mardi 12 décembre 2017
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