La hype, l'imaginaire n'y échappe pas, surtout en France. Mais quelque part la hype c'est le mal. La hype c'est l'anti-buzz. La volonté de quelques acteurs du fandom de mettre en avant ce qu'ils pensent branché.
Et là on peut se demander ce qu'il reste ces hypes des années 2000.
Pourquoi a-t-on mis en avant David Calvo et Fabrice Colin plutôt que Nico Bally ?
Pourquoi a-t-on mis en avant Léa Sihol plutôt que Nathalie Dau ?
Pourquoi a-t-on mis en avant Catherine Dufour plutôt que Charlotte Bousquet ?
Pourquoi a-t-on mis en avant Jeanne A Debat plutôt que Timothée Rey ?
Pourquoi aujourd'hui met - on en avant Bruno Pochesci plutôt que Jean Bury ou Phil Becker ?
La seule hype vraiment mérité c'est Jaworski. Bref ça ne fait pas lourd. La hype sert - elle à étouffer le buzz ? Ce buzz qui a été utile dans les années 90 et qui a permis à des auteurs comme Pierre Bordage, Serge Lehman, Ayerdahl, Laurent Genefort en SF ou Mathieu Gaborit en fantasy de se faire connaître et d'avoir le succès qu'ils méritent. La hype a - t - elle été contreproductive ? Sûrement quelque part.
Les auteurs la recherche même. On a le cas de Laurent Kloetzer, qui d'auteur de fantasy de bon niveau littéraire, certes, mais très abordable, s'est laissé griser par la volonté de faire la hype et a glissé vers une SF branchouille pour bobo.
Bref peut être que revenir au bouche à oreille ne serait pas un mal. Au fan qui parle au fan et qui oublie un peu les prescripteurs du milieu. Il faut se souvenir que la hype n'est pas forcément un phénomène récent. Dans les années 80 il valait mieux mettre en avant Jouanne ou Volodine plutôt que Richard Canal. Ou encore Barbéri plutôt que Boireau ou Sylvie Lainé. On a l'impression que l'histoire bégaye puissance deux.
dimanche 27 novembre 2016
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1 commentaire:
C'est un peu difficile à comprendre. Qu'est ce que le hype ?
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