jeudi 30 juin 2016

Les espoirs de l'imaginaire : Eric Colson

Qui suis-je ?
un type de quarante ans passionné par trop de choses. Entre le lecture, l'écriture, les arts graphiques, la photographie, l'astronomie, l'aéromodélisme, le sport, l'amour (aussi et surtout, car n'est-ce-pas le plus important dans une vie ?), mes journées sont bien remplies. J'aimerais avoir une seule passion, cela me dispenserait de me disperser. Mais Dieu m'a voulu autrement ! Je plaisante, je suis plus athée que Richard Dawkins. 

Comment suis-je arrivé à l'écriture ?
je lis, et j'ai toujours beaucoup lu. Et puis, il y a aussi cette manie (ou psychose, faut que j'en parle à un médecin un de ces jours) de m'imaginer des scènes, des dialogues, dès que je réalise une activité qui n'implique pas de faire chauffer le cerveau, du genre la course à pied. Il fut un temps où il m'arrivait même de parler à voix haute, de m'exclamer. Bref, plutôt que passé pour un fou, j'ai tenté de traiter cette bizarrerie d'enfant en écrivant ce qui me passait par la tête. Une seconde étape fut d'en faire quelque chose de compréhensible par les autres. Je ne suis pas sûr d'y être parvenu.

Mes influences
je connais assez peu le travail d'Andrevon. Je lis assez peu de SF ou fantastique à vrai dire. Je lis quasi exclusivement de la littérature blanche. Mes auteurs préférés sont des types comme Amin Maalouf, Romain Gary, Joseph Kessel... 

Mes principaux projets littéraires
depuis deux ans, je travaille sur un roman. Le premier jet est fini. Enfin, un premier jet déjà bien abouti, car je me livre à se seconde relecture. Comme je ne suis pas particulièrement pressé, je prends mon temps, je façonne les phrases, les affine comme un amant qui prend le temps d'aimer. Et ça tombe bien, car le sujet principal est la sexualité, cet espace de liberté qui fait si peur aux religieux qu'ils en viennent à dire qui doit faire quoi avec qui ! Mon héroïne, Floralie, aime faire l'amour et ne s'en cache pas. Elle se pense libre. Pourtant, elle fera tout effacer l'attirance qu'elle ressent pour une femme. Tout cela sur fond d'attentats (non, je ne surfe pas sur l'actualité, mon projet est plus vieux que la vague récente d'attentats). Pas de la SF, mais de l'anticipation. Le monde décrit dans ce projet est le nôtre dans quelques années, du moins, la perception que j'en ai. Rien de bien révolutionnaire, simplement mon ressenti avec mes personnages, dans un pays que je chéris, la Provence.
J'aimerais finir ce projet avant la fin de l'année. 

J'ai déjà commencé à réfléchir une autre idée. Pour le moment, c'est assez confus, je n'ai pas encore les personnages, ni le découpage des scènes. J'ai l'idée et la volonté, ce qui est pas si mal en définitive. Le pitch : après un accident émotionnel (comprendre un amour très fortement déçu), un homme perd peu à peu sa moralité en se noyant dans la multiplicité des possibles pour chaque prise de décision, chaque action. 

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