Les zombies sont à la mode. Normal me direz vous, le récit de zombie est d'après le critique Jean Baptiste Thoret une critique de la société de consommation basée sur le comportement prédateur du consommateur qui se laisse entraîner par l'achat impulsif sans réfléchir contribuant à détruire la planète. Mais ce n'est que de la critique métaphorique. Mais il y a plus. Face aux hordes de zombies on oppose des survivalistes armés jusqu'aux dents, militaires, flics, sportifs ou rednecks. Déjà on remarquera que ce sont tous des individus mettant en avant leur forces, leur capacité à se battre physiquement. Face aux prédateurs on oppose des superprédateurs et il n'y a qu'une solution tuer ou être tué. Si l'on interprète la métaphore, pour lutter contre le consumerisme effrénés il faut tuer les consommateurs prédateurs. On est ici loin d'un modèle humaniste. On est dans un modèle plutôt libertarien, une anarchie conservatrice, où tout est permis puisque la société s'est effondrée. Lorsque l'on a besoin de quelque chose, on a juste besoin de se servir.
Finalement le récit de zombie participe du modèle prédateur en faisant juste semblant de le critiquer.
lundi 2 août 2010
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1 commentaire:
Ce n'est pas une caractéristique du seul genre zombie, mais d'une grande partie du post-apo.
Sauf que le post-apo se pose en général la question de la reconstruction de la civilisation. La plupart des films à base de zombies ne s'interrogent pas là-dessus et c'est ce qui fait qu'il manque le côté critique: il n'y a pas d'alternative.
Du coup, le zombie est juste une sorte de punching-ball: un sac à viande déshumanisé qu'il est de bon ton d'exterminer.
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