La Sf spéculative fut celle des années Nixon. La nouvelle SF américaine, qui intégrait les apports de la new wave à la Sf classique, apparaît sous Carter. Le Cyberpunk est celle des années Reagan. Il est plus difficile de caractériser la Sf de l'ère Clinton, vu qu'il est plus difficile d'y dicerner une ligne directrice. Sous Bush, les sujets à la mode sont le réchauffement climatique, la dénonciaition de l'idéologie ultralibérale et la fameuse singularité. Celle ci peut être perçue comme une métaphore : les conservateurs ont gagné, l'histoire est finie. Cette spéculation métaphorique pessimiste a été démentie de manière brillante par la victoire de Barack Obama.
Si l'on regarde bien on se rend compte que quand les forces conservatrices sont au pouvoir la Sf devient un outil de dénonciation tandis que quand ce sont les forces progressistes elle devient plus humaniste. Il est clair que la SF des années Obama sera plus jubilatoire, plus optimiste, plus imaginaire que celle de l'ère précédente. Il nous faudra attendre quelques mois voire un peu plus d'un an en fait pour avoir les premières retombées de l'influence de la politique américaine contemporaine sur la littérature que nous aimons. Mais j'ai hâte. Les premiers signes sont là et je pense que la SF reviendra vers des valeurs classiques tout en intégrant de nouvelles choses.
mardi 24 mars 2009
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