Dans un article de Black Gate, Harold M Page parle de Edmond Hamilton. Et il émet une remarque sibylline où il affirme que les héros de l'auteur de l'âge d'or savait se servir de leur cerveau pour trouver des solutions aux problèmes qu'ils rencontraient au lieu d'user de la puissance de feu de leur vaisseau comme les héros de space opera d'aujourd'hui. (il utilise Honor Harrington de David Weber comme comparaison).
C'est sans doute exagéré mais pas tout à fait faux. L'âge d'or des années 30 jusqu'aux années 60 c'est c'est une génération qui a connu la seconde guerre mondiale puis le Vietnam. Ils étaient sans doute peu enclin à faire parler la poudre. Ca n'a pas empêché Robert Heinlein d'écrire Etoiles Garde à vous. Mais c'est aussi à la même époque que Keith Laumer crée le personnage de Retief, un diplomate. Et ce n'est sans doute pas le seul à avoir mis en scène ce type de personnages. Il est d'ailleurs dommage que la Grande Anthologie de la SF n'ait pas consacré un de ces volumes à ce type de récits ( je suis d'ailleurs preneur de référence sur le thème de la diplomatie interstellaire). C'est vrai qu'à coté de ça en France, à la grande époque du Fleuve seul Jan de Fast avec son Docteur Alan a osé mettre en scène un personnage de diplomate récurrent.
C'est aussi l'époque des enquêteurs et des problem solvers. Et là nous avons de la matière et avons créé des héros aussi intéressant que ceux des anglo-saxons, à commencer par Bruno Coqdor pour Maurice Limat et Setni pour Pierre Barbet.
En tout cas ce qui manque au space opera d'aujourd'hui dominé par la SF militaire, c'est les personnages non violents. Ou en tout cas ceux qui n'usent de violence qu'en cas d'extrême nécessité et préfèrent des solutions plus pacifiques.
dimanche 26 avril 2015
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