Georges Bormand a développé sur le forum d'Actusf la notion de 85éme étage. Pour lui bon nombre d'oeuvres de SF publiées aujourd'hui nécessitent pour être comprises une solide connaissance du genre. Les oeuvres faciles d'accès permettant de récupérer de nouveaux lecteurs se font rares.
Si l'on prend l'exemple de Greg Egan, non seulement on attend du lecteur qui va s'intéresser à ces oeuvres une connaissance du genre mais aussi un solide bagage scientifique. D'un autre coté Spin de Robert Charles Wilson sera facilement abordable par un lecteur de blanche. L'intrigue est celle d'un roman psychologique plutôt intimiste. La dimension spéculative, celle de la membrane de Spin qui recouvre la Terre est finalement traitée de manière ténue, assez pour peut être pour qu'un lecteur de littérature générale puisse s'y intéresser. Mais est bien les lecteurs de Blanche que les éditeurs doivent essayer de séduire ? D'un coté on ne fait pas grand chose pour séduire les adolescents, à part rééditer des classiques anciens qui peuvent ne pas leur parler. D'un autre coté la SF est aussi une subculture. Et la prédominance de ce 85émé étage doit nous faire demander si le dialogue entre littérature et autres média n'est pas rompu. Il est en effet largement nécessaire de publier des textes qui tentent de dialoguer avec la SF médiatique donc qui va utiliser les thèmes utilisés par le cinéma, la BD ou les jeux vidéos.
jeudi 23 juin 2011
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