Il était une fois un jeune homme prénommé Michel. Passionné de littérature de genre il dévore science fiction, fantastique, polar, thriller. Son rêve devenir un écrivain populaire et notamment s'illustrer dans le domaine de la science fiction. Le jeune homme passionné va même jusqu'à publier une biographie de Lovecraft reconnue aussi bien par le fandom que par la critique plus institutionnelle. Mais voilà, le jeune Michel se rend compte que la science fiction ne nourrit pas son homme. D'autant plus qu'il veut marquer le monde de son empreinte. Finalement il se dirigera vers la littérature générale. Il publiera un premier roman succès critique mais non public. Ensuite il comprendra que la provocation permet de vendre. Et enchaînera donc provocations sur provocations ce qui assurera son succès jusqu'à aujourd'hui.
C'est ainsi que celui qui aurait peut être put devenir l'un des meilleurs auteurs de SF s'est renié lui - même et s'est mis à émarger dans le champs de la littérature. Une longue dérive de laquelle le jeune Michel n'est pas prêt de sortir. Prisonnier de son propre personnage et de valeur qui ne sont pas les siennes, il finit, par incarner un visage de la déprime permanente. Malheureux comme les pierres comme tous ceux qui s'éloigne de leur propre réalité.
Je ne lirais pas les romans du jeune Michel. D'autant plus qu'en se reniant il a un peu trahit tous ceux du fandom et plus encore.
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1 commentaire:
C'est effectivement très iconoclaste.
Et encore plus impertinent.
Je dirais même pas pertinent du tout.
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