samedi 21 février 2009

phenixweb Neige et Glace

Nouvelle anthologie virtuelle proposée par Marc Bailly et son équipe. Comme d'habitude des textes très inégaux.
Commençons par le positif :
Escapade par Gilles Bizien : Deux vieillard s'échappent d'une maison de retraite et s'émerveillent devant la neige et l'hiver. Mais on n'échappe pas à son destin. Ce texte est un violent réquisitoire contre les maisons de retraite et l'hospitalisation des aîné est perçu comme une violence à leur encontre. La légère anticipation permet de gagner en crédibilité.
Le Dieu du Froid de Bertrand Sjenik : Une découverte archéologique sur une planète glacée et l'horreur qu'elle implique; Il y a un véritable potentiel dans ce texte qui va chercher du coté de chez Arthur C Clarke et qui dérive lentement vers une ambiance plus sombre sur la fin jusqu'à sa chute qui fait vraiment froid dans le dos.
De Sérac à Névée de Aurélie Ligier : Une ville tombe aux mains d'insurgés, des habitants fuient à travers un planéte glacée. Texte à la connotation politique dans le bon sens du terme. Car les choses ne paraissent jamais ce qu'elles sont.
Naseaux fumants de Timothée Rey : L'auteur s'essaye au fantastique et instille une ambiance digne de Jean Ray. Une horreur en demi teinte que l'on devine plus que l'on ne voit dans le cadre de l'hiver savoyard. Une nouvelle réussite à mettre au crédit de cet auteur dans une ambiance moins fun que sa production habituelle.
Il y a aussi du moins bon :
Comme une coquille d'oeuf de Nico Bally : la vraie déception de ce recueil. Habituellement j'adhère assez à la prose de l'auteur. Mais à vouloir trop se rapprocher d'une ambiance conte, cela finit par devenir par trop archétypal. Dommage parce que l'on retrouve les qualités d'écriture de Nico Bally.
Mais nous oublirons faciement Pour mémoire de Jean Effer où un voyageur du temps se retrouve parmi les bigfoots. Quant aux trois autres textes ils traitent des galciations avec un arrière fonds écologique assez curieux dans cette époque où l'on nous parle de réchauffement climatique. Pierre Leclerc toutefois ne s'en tire pas si mal.

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